Le 20 Janvier 2014, Matt Cutts publie sur son blog : The decay and fall of guest blogging for SEO, soit “la mort du guestblogging”. Juste après cette publication, un vent de panique sur les réseaux sociaux.
On a donc le droit aux fameux :
- “Il faut revoir nos stratégies”
- “Hé hé je vous l’avais dit !”
- “Faut retirer tous les liens, on est foutu”…
Sans commentaire.
Puis vient le fameux tweet de Matt Cutts du 29 Janvier :
Today we’re taking action on a French link network that violates our quality guidelines (Buzzea).
— Matt Cutts (@mattcutts) 29 Janvier 2014
Ce tweet a immédiatement l’effet d’un ouragan sur la communauté SEO française : “là oui on peut le dire c’est la fin du SEO !”
“De toute façon on le savait déjà, l’avenir c’est le référencement sur les réseaux sociaux, le linkbaiting…”
Les réseaux sociaux et le linkbaiting c’est bien beau mais dans 90 % des activités, c’est très difficilement applicable. Mais ne nous éparpillons pas…
Premièrement, l’article de Matt Cutts sur la fin du guestblogging ne devrait pas être si étonnant, Google ne fait que communiquer sur ses guidelines et rabâche continuellement les même choses. Toutes les vidéos et tous les articles de Matt Cutts ne sont que des piqûres de rappel, il n’y a rien de nouveau dans le message que Google souhaite faire passer.
Le conseil du jour :
Si vous paniquez à chaque nouvelle apparition de Matt Cutts, alors vous ferez bien d’aller lire les guidelines de Google depuis le début, comme ça ce sera fait une bonne fois pour toute.
Je vous encourage à lire l’article de Sylvain du blog Axe-Net : Pourquoi je n’écoute plus Matt Cutts ?
Ensuite, la pénalité de Buzzea n’est qu’un abus de faiblesse de la part de Google. L’objectif est clairement de faire peur pour encourager le plus de personnes possibles à abandonner le référencement (et les techniques qui font ranker) et à passer par Adwords. J’imagine qu’une telle action de Google leur fait gagner plusieurs millions sans problème.
En fait, le guestblogging est ce qui fait le plus peur à Google lui-même car il n’a aucun moyen de détecter si un article est sponsorisé ou non. Autant il lui est aisé de déterminer un lien pourri, reconnaître un annuaire, un site de CP… mais un article sponso, aucun moyen.
Si Buzzea a été pénalisé (et certains éditeurs apparemment), c’est très simple : une mention indiquait sur tous les articles qu’ils étaient sponsorisés par la plateforme, bref un magnifique footprint pour Google, le travail était tout cuit.
Si vous réalisez un partenariat de guestblogging en privé, sur Web & SEO ou via une plateforme sécurisée telle que RocketLinks, quelles sont les preuves montrant qu’un article est sponsorisé ? Si l’article est écrit normalement, il n’y en a alors aucune. Je vous invite d’ailleurs à lire l’interview de Guillaume Doki-Thonon, co-fondateur de Rocketlinks, chez Sandrine Bertrand, qui est très pertinente.
Pour conclure, le guestblogging est encore et toujours l’un des moyens les plus efficaces pour améliorer son référencement, d’autant plus qu’il est indétectable par Google.
InvestMan
Très bon article 🙂 Il y a quelques minutes un client m’a justement demandé de supprimer un lien qu’il avait payé 300€ il y a quelques mois sur un de mes blogs. Rien ne montrait qu’il s’agissait d’un article sponsorisé, et au lieu de modifier le lien, chercher à le rendre plus naturel, il préfère tout supprimer.
A mon avis, ce même client ne tardera pas à dépenser tout son budget en Adwords…
Maximilien Labadie
On reconnait bien les actions incompréhensibles de personnes incompétentes.
C’est souvent le problème qui se pose lorsqu’une boîte disposant d’un paquet de flouze confie son projet à une agence peut être très compétente en webmarketing ou dans une autre expertise mais étant complétement à l’ouest pour le SEO.
Louis
Mais c’est clair que le guestblogging a encore de beaux jours devant lui, tout comme les annuaires et les CPs, à partir du moment où les webmasters / éditeurs arrêteront de se tirer une balle dans le pied ! Je suis en train de rédiger un billet là-dessus car je vois des trucs affligeants depuis 2-3 jours !
Maximilien Labadie
Voila, à partir du moment où c’est clean, ça passe sans problème.
La difficulté reste de rendre un annuaire ou un CP clean. Certaines personnes y parviennent mais les annuaires / CP de bonne qualité restent quand même assez limités.
Samuel, freelance en ref
Désolé mais je ne suis pas d’accord avec toi, Google n’a pas besoin d’avoir un FootPrint tout cuit pour pénaliser un réseau, voir les nombreux réseaux ricains shootés…
Je dirais que RL a une belle épée de Damoclès au dessus de sa tête, mais on pourra objecter que c’est le cas de tout manipulateur de l’algo/SEO… Donc Wait and see …
Maximilien Labadie
Dans ce cas, si Google s’en est pris à Buzzea, c’était bien parce que la tâche lui était largement facilité et que rien n’était caché !
En ce qui concerne les réseaux américains qui ont été shootés, le problème est aussi assez simple à comprendre : n’importe qui pouvait s’inscrire en tant qu’annonceur et accéder aux sites des éditeurs, il n’y avait pas une bonne modération là dessus.
Et bon, faut dire que c’était un peu la foire sur Backlinks.com où tu trouvais tout et n’importe quoi.
Maintenant si tu regardes bien le fonctionnement d’une plateforme telle que RocketLinks, il y a de nombreuses sécurités qui assurent la sérénité des éditeurs et des annonceurs. Juste un exemple : un annonceur en devenir devra passer un coup de fil avec l’équipe de RL pour passer la validation et démarrer une campagne.
Je pense vraiment qu’il n’y a pas plus de risque à faire du guestblogging qu’à faire de l’annuaire et du CP de base…
bad boy
Oui effectivement je pense qu’il y a à prendre et à laisser les grandes lignes sont à respecter, de toute façon le problème vient toujours des gens qui abusent de CP ou autres…Je pense qu’il faut prendre son temps et surtout ne pas aller dans tous les sens voilà tout…
Korleon
Enfin un SEO qui le dit publiquement, ils ne pourront jamais pénaliser les GB bien fait, je suis tout à fait d’accord avec toi Max.
Maximilien Labadie
😉
Arnaud de Web Geek
Le problème dans le GB est l’intermédiaire en question (ici buzzea) mais avec des plateformes de qualité (comme rocketlinks) et de bonnes pratiques Google peut toujours menacer…
Puis si on suit Google, on ferait même plus de référencement.
Maximilien Labadie
Tu as parfaitement résumé la chose 🙂
Guillaume de RocketLinks
Ha Maximilien, toujours cette pointe d’humour dans tes articles 🙂
Il y a toujours un vent de panique après une mise à jour ou un changement important (si on se souvient de Panda ou du premier pingouin), on veut tout remettre en question, et puis après analyse, on se rend compte qu’il y a des choses qui marchent toujours !
Maximilien Labadie
Tout à fait, Google reste après tout un algorithme avec toutes ses failles.
Il continuera bien sûr à évoluer, avec de nouveaux filtres toujours plus féroces, mais les liens qui trinqueront ne seront certainement pas les guestposts (sauf ceux venant d’un réseau de sites cramé mais là c’est une autre histoire 😉 ).
C’est pourquoi je crois en la pérennité de RocketLinks 🙂
Olivier Clémence
Google peut faire ce qu’il veut un bon article rédiger en guest apportera des visiteurs directement, mettra en valeur l’auteur, etc… Pourquoi arrêter ?
Michel
La stratégie de Google est de tout simplement faire peur pour dissuader de faire du SEO, ces petits filous veulent de la money money dépensé sur Adwords, mais bon le guestblogging a encore de beaux jours si on sait rester malin et discret 😉
Audrey
Cette peur de Google:) j’ai même un blogueur qui ma demander de retirer de mon site un lien que je lui avais fait… pourtant spontané et avec une belle ancre .
Alors oui le guest et les annuaires ont encore de beaux jours devant eux.
Sébastien
Je suis tout à fait de ton avis @Michel, Google ne peut pas faire grand chose contre les articles GB, il a donc mis en place un stratégie de dissuasion, afin que le moins de personne n’utilise ses méthodes.
Comme l’article dit, google cherche le maximum de client sur Adword, mais le référencement restera encore longtemps, car sans SEO les SERP n’aurai plus d’interet.