9 outils gratuits pour tester la rapidité de ton site

La rapidité d’un site web est d’une importance capitale si tu veux attirer du trafic et garder les internautes scotchés à tes contenus. Et pour s’assurer que ton site est rapide, il faut se servir des bons logiciels. C’est pourquoi je vais te partager ci-dessous les 9 meilleurs outils gratuits pour mesurer les perfs de ton site internet.

Car réduire la durée de chargement de ses pages web devrait figurer en haut de ta to do list. Mais voilà, c’est pas toujours évident de savoir par où commencer.

Pas de panique : je vais t’expliquer tout ce qu’il faut savoir sur le sujet en long, en large et en travers dans les lignes qui vont suivre.

C’est parti !

Pourquoi tester la rapidité d’un site web ?

Internet est un monde bizarre où tous les internautes sont pressés. Ils ne supportent pas d’attendre plus de 2 secondes pour obtenir la réponse à leur question. Et ils n’hésitent pas à quitter un site pour visiter celui de ton ennemi juré si la réponse ne s’affiche pas immédiatement.

Toujours dans ce même monde, il existe des petits robots de référencement.

Ces bots ne sont pas aussi pressés que les internautes. Mais ils vont quand même mesurer la vitesse d’un site et analyser ses performances de fond en comble. Si un site n’est pas assez rapide, il sera pénalisé dans les résultats des moteurs de recherche. La rapidité d’un site a donc une influence directe sur son référencement naturel (SEO).

La rapidité d’un site web est donc un sujet à ne surtout pas négliger. Avoir des pages web qui s’affichent rapidement va à la fois augmenter la rétention des internautes, réduire le taux de rebond et faciliter le travail d’indexation des bots.

Tu l’as compris, la webperf est importante. Si un site lent provoque une descente aux enfers, un site rapide peut quant à lui créer un véritable cercle vertueux.

À quoi servent les outils pour tester la rapidité d’un site ?

Les différents logiciels de test de rapidité d’un site vont scanner le code d’une page web à partir d’une URL. Il te suffit généralement de renseigner l’adresse de la page de ton choix puis de lancer le scan.

L’outil va alors analyser l’ensemble de la page, mesurer le temps de réponse, le poids des éléments (codes informatiques, scripts, images, vidéos, iframes…), les performances du serveur…

Voici quelques exemples d’actions réalisées par ces outils pour tester la rapidité d’un site web :

• Identification des éléments qui augmentent la durée de chargement
• Calcul du poids et identification des images qui peuvent être optimisées
• Mesure du délai avant l’affichage du premier octet (TTFB)
• Vérification des scripts et de leur minification
• Détection des scripts qui bloquent le rendu
• Calcul du temps de chargement
• Calcul du nombre de requêtes HTTP
• Test de chargement dans différentes zones géographiques
• Test en utilisant différents navigateurs web (Chrome, Firefox, Edge…)
• Etc.

Autrement dit, le but de ces logiciels va être de mesurer les performances d’un site en établissant des moyennes. Ils cherchent à produire des résultats pertinents en essayant de se mettre à la place des internautes :

• Usage de plusieurs navigateurs web différents
• Tests avec une connexion mobile
• Analyse de l’affichage sur écran d’ordinateur et sur un appareil mobile
• Connexions depuis plusieurs lieux différents
• Etc.

Une fois le test réalisé, le logiciel va ensuite t’afficher un score et un certain nombre de KPI (Key Performance Indicators) avec, souvent, une liste de recommandations pour améliorer ce score.

Les résultats varient fortement entre un test fait depuis un ordinateur et un test fait depuis un mobile. Un test sur mobile sera toujours moins bon car la connexion est généralement de moins bonne qualité. Mais il ne faut pas pour autant faire l’autruche en se focalisant uniquement sur les tests sur ordinateur. Les mobinautes sont de plus en plus nombreux et ce sont eux qu’il faut chouchouter avant tout.

En faisant des tests, je te conseille donc de te focaliser sur les résultats mobiles et de ne pas hésiter à utiliser plusieurs outils en même temps.

Comment mesurer la rapidité d’un site ?

Mais passer ton site à la moulinette avec l’un des logiciels ci-dessous ne te servira pas à grand chose si tu ne comprends pas les résultats affichés.

Alors, avant de te présenter les meilleurs outils gratuits pour tester la rapidité de ton site web, regardons d’un peu plus près les indicateurs les plus importants.

Time To First Byte (TTFB)

On pourrait traduire Time To First Byte (TTFB) par « délai avant l’affichage du premier octet ». Ce délai dépend surtout de la réactivité du serveur. C’est l’un des KPI les plus souvent mis en avant par les outils qui testent la rapidité d’un site.

Et ce n’est pas pour rien. Car ce délai a une influence directe sur le comportement de l’internaute. S’il doit attendre plus de quelques secondes avant de pouvoir consulter le contenu de la page, il va se barrer.

Ton but va donc être de réduire le Time To First Byte autant que possible.

Il faut pour cela choisir un hébergeur performant (je vais te lister les meilleurs un peu plus loin). Mais tu peux aussi activer un CDN (pareil, je vais te partager les meilleurs ci-dessous) car ça permet de réduire la charge du serveur et donc de réduire le TTFB.

Blocage du rendu

Pour charger une page web, le navigateur web doit envoyer une requête au serveur. Le serveur répond à la requête en fournissant au navigateur les différents éléments qui composent la page. Pour afficher la page correctement, le navigateur doit alors charger et compiler les éléments dans le bon ordre.

Certains éléments d’une page peuvent bloquer le rendu de façon temporaire. On parle ici de millisecondes. Mais tu as maintenant compris qu’une milliseconde peut faire toute la différence.

La plupart du temps, les éléments qui bloquent le rendu sont des codes CSS et du JavaScript.

En parlant de CSS…

CSS

Le terme « CSS » veut dire Cascading Style Sheets ou « feuilles de style en cascade ». C’est du code informatique qui vise généralement à modifier l’apparence de certains éléments d’une page :

• Couleur de police
• Espacement entre certains éléments
• Application d’un filtre sur les images
• Design d’un bouton
• Action d’un élément au survol de la souris
• Etc.

On peut renseigner manuellement du CSS sur son site web. Mais les plugins et les thèmes qu’on installe peuvent eux aussi générer du code CSS de façon automatique.

Pour optimiser la rapidité d’un site, il faut optimiser le CSS afin qu’il ne bloque pas le rendu de la page. Il est important de réduire le CSS au maximum, de le compiler correctement et de le minifier.

C’est un peu technique mais il existe de nombreux outils qui peuvent le faire à ta place en un rien de temps.

JavaScript

Le JavaScript est un autre type de code informatique. Il va généralement servir à créer des contenus dynamiques ou des animations dans le but de rendre les pages web et les contenus bien plus attractifs.

Mais voilà, le JavaScript a une influence sur les performances d’un site internet. Il est donc important d’optimiser ou au moins de différer le JS afin qu’il ne ralentisse pas le chargement d’une page web.

Il existe des outils pour créer un fichier séparé du reste dans lequel on inscrit le JavaScript. Ça va permettre au navigateur de charger en priorité les éléments essentiels de la page puis le JS dans un second temps. L’internaute ne verra quasiment rien et tes performances seront normalement meilleures.

Là aussi, on peut utiliser des logiciels pour facilement différer le chargement du JavaScript (je te partage quelques bons outils en fin d’article).

Minification des ressources

Quand on parle de minifier les ressources, on réduit tout simplement la taille de certains fichiers de codes informatiques en retirant tous les caractères inutiles.

Car on ajoute souvent des caractères dans le code afin de faciliter la lecture pour nous, les humains : espaces, retours à la ligne, commentaires…

Mais les robots, eux, ils s’en fichent complètement. Tout le code pourrait être compilé sur une seule ligne interminable : ça ne leur ferait ni chaud ni froid pour le lire et le comprendre. Au contraire, ça leur ferait même gagner du temps.

Là aussi, la minification du code peut se faire très simplement en utilisant par exemple des plugins de performance.

Requêtes HTTP

Les requêtes HTTP (pour Hypertext Transfer Protocol) sont des demandes faites par le navigateur web auprès du serveur. C’est donc une connexion qui se fait entre le client (ordinateur, tablette, smartphone…) et le serveur web.

Pour charger une page web dans son ensemble, le client va souvent faire plus d’une requête. Plus il y a de requêtes, plus la durée de chargement sera importante.

Pour avoir un site performant et charger rapidement les pages web, il faut donc réduire le nombre de requêtes HTTP :

• Combiner les fichiers CSS et JavaScript
• Réduire le nombre d’éléments sur une page web (plugins, iframes…)
• Optimiser le JS
• Etc.

Les 9 meilleurs outils gratuits pour tester la rapidité d’un site web

Maintenant qu’on a planté le décor, entrons dans le vif du sujet.

Voici la liste des 9 meilleurs outils gratuits pour tester la rapidité de ton site internet :

1. Google PageSpeed Insights
2. GTmetrix
3. Pingdom Website Speed Test
4. WebPageTest
5. Uptrends
6. KeyCDN Website Speed Test
7. Dotcom Website Speed Test
8. Yellow Lab Tools
9. Google Chrome DevTools

1. Google PageSpeed Insights

Google PageSpeed Insights est un super outil gratuit pour tester la rapidité d’une page et, par extension, celle d’un site web. Il te suffit de renseigner l’URL de ton choix (ça peut être celle d’un site concurrent) et de lancer l’analyse.

Le logiciel va alors scanner toute la page web et établir un score de 1 à 100 sur ordinateur et sur mobile en se focalisant sur plusieurs choses :

• Les performances globales
• L’accessibilité
• Le suivi des bonnes pratiques web
• Les performances SEO

Ces scores vont notamment tenir compte des KPI suivants :

• Largest Contentful Paint (LCP)
• First Contentful Paint (FCP)
• First Input Delay (FID)
• Interaction to Next Paint (INP)
• Cumulative Layout Shift (CLS)
• Time to First Byte (TTFB)

Pour chacun de ces KPI, PageSpeed Insights va indiquer un curseur qui détermine la durée de chargement. Si elle est assez courte, le curseur sera dans le vert, si elle est moyenne le curseur sera orange et si elle est trop longue le curseur sera dans le rouge.

C’est un outil super simple à utiliser pour mesurer la rapidité d’un site. Mais ce qui est top, c’est qu’on accède aussi à toutes les ressources nécessaires pour améliorer le site et valider les Core Web Vitals.

2. GTmetrix

GTmetrix est un logiciel bien connu des éditeurs de sites web. C’est peut-être d’ailleurs le plus connu avec Google PageSpeed Insights et Pingdom (l’outil suivant).

Un peu comme Google PageSpeed, GTmetrix te permet d’analyser n’importe quelle page web gratuitement. On renseigne une URL, on clique sur le bouton Test your site et on laisse la magie opérer. Pour accéder au résultat de l’analyse, il faut néanmoins créer un compte avec une adresse mail.

Au bout de quelques secondes, GTmetrix génère un rapport assez complet avec une note allant de F à A et toute une liste de KPI :

• Performance
• Structure
• Largest Contentful Paint
• Total Blocking Time
• Cumulative Layout Shift
• Etc.

L’outil utilise un serveur à l’étranger pour mesurer la rapidité de la page. C’est indiqué dans le rapport tout comme le navigateur web utilisé. Tu peux d’ailleurs effectuer plusieurs tests en modifiant ces paramètres si besoin.

La version gratuite de GTmetrix offre déjà pas mal d’informations intéressantes pour booster les performances d’un site. Le logiciel utilise d’ailleurs Google Lighthouse pour générer des rapports encore plus pertinents.

Mais si peux aussi passer à une version payante de GTmetrix pour accéder à des données encore plus détaillées.

3. Pingdom Website Speed Test

Pingdom est un autre grand nom de l’analyse de sites web. La société propose son propre outil gratuit pour tester la rapidité de n’importe quel site : Pingdom Website Speed Test.

Comme pour les outils précédents, il te suffit de renseigner l’URL de la page à analyser puis de cliquer sur le bouton Start Test. Ce qui est cool, c’est qu’on peut effectuer un test en choisissant la localisation du serveur :

• Asie (Tokyo)
• Europe (Francfort ou Londres)
• Amérique du Nord (Washington D.C. ou San Francisco)
• Océanie (Sydney)
• Amérique du Sud (São Paulo)

Quelques secondes plus tard, on accède gratuitement aux résultats du test :

• Note de performance globale (de F à A)
• Temps de chargement
• Poids de la page
• Nombre de requêtes HTTP

Le rapport comporte aussi une liste des tests effectués pour voir facilement les pistes d’amélioration. La note globale est d’ailleurs une moyenne des résultats de tous ces différents tests : compression GZIP des éléments, mise en différé du JavaScript, codes de réponses, poids de chaque type de contenu (images, scripts, polices, CSS…).

4. WebPageTest

Avec WebPageTest, tu vas pouvoir analyser les performances de ton site web de plusieurs façons :

• Performances globales
• Core Web Vitals
• Rapport Google Lighthouse
• Comparatif visuel
• Traceroute

Avant de lancer le test des performances globales, tu peux configurer l’outil pour :

• Effectuer des tests avec une connexion mobile ou ordinateur
• Depuis Chrome, Edge ou Mozilla
• Depuis les USA, le Canada, l’Allemagne ou l’Inde
• En incluant un calcul de l’empreinte carbone
• En testant des connexions répétées
• Et en incluant l’audit de Google Lighthouse

L’outil va ensuite faire 3 tests de suite pour générer un rapport aussi pertinent que possible. Selon le nombre de personnes qui font des tests, tu pourrais à avoir attendre quelques secondes de plus car tous les tests gratuits entrent dans une file d’attente commune.

Une fois les tests effectués, voilà les indicateurs générés par WebPageTest :

• TTFB
• Premier rendu
• FCP, LCP et CLS
• Index de rapidité
• Durée de blocage du rendu
• Poids de la page
• Empreinte carbone

L’outil te fournit des infos détaillées pour chaque test, une timeline des différents événements avec la durée de chargement de chaque élément… Et même, cerise sur le gâteau, une vidéo qui permet de se mettre à la place de l’internaute et de l’affichage de chaque élément.

Tout ça… gratuitement.

5. Uptrends

Uptrends est un autre très bon outil pour tester la rapidité d’un site.

Même topo que les autres : on choisit d’abord l’URL à tester, on détermine une localisation (Paris, Amsterdam, Berlin, Francfort, Londres, Los Angeles, New York, Pékin, Singapour, Sydney…) et on choisit un type de connexion (ordinateur ou mobile).

Ce qui différence Uptrends des autres outils, c’est qu’on peut aussi choisir la taille d’écran et indiquer une limitation de bande passante (vitesse native, ADSL, câble, fibre). C’est top pour effectuer un test en conditions réelles et tenir compte de tous les cas de figure. Pour le test sur ordinateur, on peut aussi choisir entre les navigateurs Chrome et Edge.

Une fois le test terminé, on retrouve notre rapport qui n’est pas sans rappeler les outils précédents :

• Score Google PageSpeed
• Temps de chargement de la page
• Taille de la page
• Nombre de requêtes
• Localisation du serveur
• Appareil et navigateur
• Qualité de la connexion
• Impact de chaque élément sur la vitesse de chargement
• Liste des recommandations
• Etc.

L’outil génère le rapport très rapidement et on accède à un niveau de détail vraiment très fin. Je pense notamment au listing de chargement de chaque élément et de la durée correspondante. Ça t’indique exactement à quel moment chaque élément se charge et l’impact qu’il a sur la durée totale.

6. KeyCDN Website Speed Test

KeyCDN est… un CDN. Autrement dit Content Delivery Network.

Un CDN permet de réduire la charge de travail du serveur d’origine en créant une copie mise en cache sur un réseau de serveurs internationaux. C’est un super outil pour accélérer la vitesse de chargement, améliorer la sécurité ou faciliter la navigation des internautes situés à l’étranger…

En parallèle de son CDN, KeyCDN propose un outil gratuit pour tester la rapidité d’un site internet. Il génère des datas précises et détaillées sur les performances d’une page. Tu peux aussi t’en servir pour tester la rapidité depuis plusieurs points du globe.

Chaque test génère un score, indique la durée de chargement, la taille de la page et le nombre de requêtes HTTP.

7. Dotcom Website Speed Test

Dotcom-Monitor est une société qui propose pas mal de services pour les éditeurs de sites. Dont un logiciel gratuit qui s’intitule Dotcom Website Speed Test.

Tu l’auras sans doute deviné, pour t’en servir, tu vas devoir renseigner une URL. Mais tu peux modifier les paramètres suivants avant de lancer l’analyse :

• Localisation de la connexion (on peut choisir parmi 27 villes différentes (New York, Montréal, San Francisco, Amsterdam, Londres, Madrid, Strasbourg, Pékin, Shanghai, Singapour, Hong Kong, Bogota…)
• Client (ordinateur ou mobile)
• Navigateur / Système d’exploitation (Chrome, Edge, iOS ou Android)
• Résolution d’écran
• Vitesse de connexion

Une fois le test effectué, Dotcom Website Speed Test affiche un rappel du lieu de connexion et indique en vert, orange ou rouge la vitesse de chargement globale. Pour obtenir plus de données ou effectuer des tests depuis plusieurs villes de façon simultanée, il faut créer un compte.

8. Yellow Lab Tools

Avec Yellow Lab Tools, tu vas aussi pouvoir tester la rapidité d’un site web en 2 temps, 3 mouvements. Indique l’URL à analyser, choisis l’appareil (smartphone, tablette, ordinateur ou ordinateur HD) et lance l’analyse.

Si besoin, tu peux aussi utiliser les paramètres avancés pour indiquer les cookies, ajouter un code d’authentification, un proxy HTTP ou les domaines tiers à bloquer (par exemple : google-analytics.com ou ads.yahoo.com).

Le test dure quelques secondes et t’affiche un joli rapport, clair et détaillé. On y retrouve la liste complète des tests effectués avec une note de F à A pour chaque test :

• Score global (de F à A mais aussi de 1 à 100)
• Poids de la page
• Requêtes HTTP
• Complexité du DOM (Document Object Model)
• Complexité du JS
• Mauvais code JS
• Complexité du CSS
• Mauvais CSS
• Polices web
• Configuration serveur
• Etc.

Contrairement à d’autres outils de test, Yellow Lab Tools ne donne pas d’indications très précises pour améliorer les résultats. Il a simplement détecté pour mon test que le site fonctionne avec WordPress et qu’il conseille d’utiliser WP Rocket pour optimiser ses performances.

9. Google Chrome DevTools

Pour terminer cette liste des 9 meilleurs outils gratuits pour tester la rapidité d’un site web, je tenais à te parler de Google Chrome DevTools. Contrairement à tous les autres outils, auxquels on accède en visitant les sites correspondants, Chrome DevTools est directement intégré au navigateur Google Chrome.

Pour ouvrir Chrome DevTools, il faut se rendre sur la page web qu’on souhaite analyser puis faire un clic droit et choisir « Inspecter ».

On peut aussi accéder à cet outil avec les raccourcis clavier :

• Windows : F12 ou Ctrl + Shift + i
• Mac : Cmd + Opt + i

Chrome va alors afficher un panneau latéral avec pas mal d’onglets et de sous-rubriques. On y retrouve le code HTML de la page web en question. En survolant les différentes section de code, l’outil met en évidence le contenu directement sur la page.

Ce qui nous intéresse ici, c’est l’onglet Performances de Chrome DevTools. Il permet d’effectuer un test en temps réel et d’obtenir des datas sur les perfs de la page :

• Durée de chargement de chaque élément
• Frames
• Animations
• Arborescence d’appel
• Journal des événements
• Etc.

C’est un peu technique mais ça a le mérite d’être ultra détaillé. Et tu peux facilement farfouiller la page pour identifier et optimiser les éléments qui ralentissent le chargement.

Les meilleures solutions pour booster la rapidité d’un site

Maintenant qu’on a vu ensemble la liste de tous les meilleurs outils et logiciels pour tester la rapidité d’un site, tu as sans doute identifié les principales pistes d’amélioration.

Mais voilà, on touche ici à un sujet assez technique qui n’est pas à la portée du commun des mortels (moi le premier). Je vais donc te partager 9 solutions supplémentaires qui t’aideront à facilement optimiser ton site internet.

Parmi ces 9 solutions, je vais te partager :

• Les 3 meilleurs plugins de performance pour WordPress
• Les 3 hébergeurs web les plus performants (et rentables)
• Et les 3 CDN les plus populaires

En choisissant à chaque fois 1 solution parmi ces différents choix, tu devrais d’ores et déjà voir une nette amélioration des performances de ton site.

Utiliser un plugin de performance WordPress

Si tu utilises WordPress, la première chose à faire pour améliorer les performances, c’est d’utiliser un plugin de performance. Je précise qu’il ne faut en utiliser qu’un seul (et pas plusieurs en simultané) car ça pourrait briser le site.

Voici les 3 meilleurs plugins de performance web en 2024 :

WP Rocket

WP Rocket est de loin le plugin de performance le plus populaire au monde. Il permet d’assez facilement optimiser ton site internet et de valider les Core Web Vitals :

• Mise en cache
• Compression GZIP
• Optimisation des fichiers CSS et JavaScript
• Activation du LazyLoad et optimisation des images (avec Imagify)
• Intégration d’un CDN
• Etc.

10Web Booster

Le plugin 10Web Booster est une autre très bonne solution pour optimiser la vitesse de chargement d’un site web.

Il suffit de l’installer sur ton WordPress et de connecter ton site au logiciel. Ensuite, on accède à un dashboard externalisé sur lequel on va pouvoir faire nos analyses et optimiser le site :

• Optimisation du PageSpeed Score
• Optimisation des images
• Conversion automatique des images au format WebP
• Minification de code
• Mise en cache
• Activation d’un CDN
• Etc.

FlyingPress

Enfin, si les deux plugins précédents ne conviendraient pas, je te conseille d’utiliser FlyingPress. C’est une excellente extension, à la fois complète et facile d’utilisation, qui permet d’optimiser un site jusque dans ses moindres détails :

• Mises en cache
• Optimisation du CSS et du JavaScript
• Optimisation des polices Google et des images
• Nettoyage de la base de données
• Activation d’un CDN
• Etc.

FlyingPress propose pas mal de fonctionnalités innovantes qui devraient nettement améliorer les résultats de ton site dans les différents tests de rapidité.

Optimiser ses images avec un plugin spécialisé

Pour améliorer la vitesse de chargement de tes images, l’une des meilleures pratiques consiste à adopter des formats modernes comme WebP ou AVIF. Ces formats offrent une compression supérieure tout en conservant une excellente qualité visuelle, ce qui permet de réduire le poids de tes images et donc d’accélérer le chargement de ton site.

WebP, développé par Google, est supporté par la plupart des navigateurs et offre une compression d’environ 30% plus efficace que le JPEG ou le PNG, sans perte perceptible. Quant à AVIF, il représente la nouvelle génération de formats d’image avec une compression encore plus efficace que WebP, mais une compatibilité moins présente sur les anciennes versions des navigateurs.

Voici quelques pratiques à intégrer pour optimiser tes images :

1. Convertir les images : utilise un plugin d’optimisation d’images comme Imagify, Smush ou EWWW Image Optimizer pour convertir automatiquement tes images aux formats WebP ou AVIF lors de leur téléchargement.
2. Mise à l’échelle appropriée : évite de télécharger des images bien plus grandes que ce qui est requis et redimensionne tes images à la taille maximale nécessaire pour l’affichage sur ton site.
3. Chargement différé : active le chargement différé (lazy loading) pour tes images, ce qui permet de les charger uniquement lorsque l’utilisateur fait défiler la page.
4. Optimiser avant téléchargement : utilise un outil de compression comme I Love IMG avant d’uploader tes images, pour optimiser leur poids tout en préservant leur qualité.

En appliquant ces 4 bonnes pratiques, tu pourras rendre ton site non seulement plus rapide, mais aussi offrir une meilleure expérience utilisateur.

Choisir un hébergeur performant et fiable

Le choix de ton hébergeur web a une influence directe sur les performances d’un site.

Si ton hébergeur ne maintient pas correctement son parc de serveurs, tu vas directement en payer les frais. Car le serveur web se trouve au centre du processus. C’est sur lui que repose une grande partie de la vitesse de chargement d’un site.

Si tu n’as pas encore créé de site mais que tu veux mettre toutes les chances de ton côté, je te conseille de prêter une attention toute particulière au sujet et de ne pas uniquement te focaliser sur le prix de l’hébergement.

Si tu te trouves dans cette situation ou si tu penses à migrer tes sites chez un hébergeur WordPress plus performant, voici les sociétés que je te conseille :

EasyHoster

Chez Web & SEO, on adore EasyHoster. C’est un hébergeur web français, fiable, performant et pas cher. Il se spécialise dans l’hébergement mutualisé haut de gamme (plusieurs sites qui se partagent un même serveur) mais garantit d’excellentes performances à tous ses clients.

Kinsta

Kinsta, c’est un peu la Rolls de l’hébergement WordPress. Si tu es prêt à y mettre le prix, tu ne seras probablement pas déçu. Cet hébergeur américain s’appuie sur l’infrastructure de Google Cloud et le CDN Cloudflare pour proposer un service performant et fiable.

Hostinger

Enfin, je te recommande de regarder ce que propose Hostinger. C’est un hébergeur international avec une offre qui s’adapte à tous les besoins et tous les CMS (WordPress, PrestaShop, Drupal, Magento, Joomla…). Mais il propose surtout des hébergements fiables et performants pour un prix défiant toute concurrence.

Utiliser un CDN

Pour finir, l’un des moyens les plus efficaces de booster les performances d’un site, c’est d’utiliser un CDN.

Activer un Content Delivery Network consiste à mettre en cache une copie de ton site sur un réseau de serveurs internationaux. Ça permet d’alléger la charge de travail de ton serveur d’origine mais aussi de livrer ton site plus rapidement auprès d’internautes situés à l’étranger.

Avec un CDN, un internaute qui se connecte à ton site depuis l’Asie ne devra pas attendre que sa requête traverse la planète jusqu’à ton serveur d’origine (sil est situé en Europe). La connexion se fera automatiquement auprès du serveur le plus proche de l’internaute.

Il existe plusieurs CDN sur le marché et, même si ça peut faire peur aux débutants, il n’y a rien de bien compliqué dans la démarche. Et surtout, certains CDN sont gratuits ! Tu aurais donc tort de t’en priver.

Voici les 3 CDN que je recommande pour booster la rapidité de ton site :

Cloudflare (10Web Booster)

Cloudflare est le CDN le plus populaire et le plus répandu au monde, notamment grâce à sa formule gratuite. Il est possible d’intégrer Cloudflare à n’importe quel site et de le coupler avec la plupart des plugins de performance.

Je te conseille d’ailleurs d’utiliser Cloudflare Entreprise (son offre la plus puissante) avec 10Web Booster car c’est selon moi la meilleure configuration possible, tout en bénéficiant d’un tarif super attractif !

Bunny

Bunny est moins populaire que Cloudflare mais c’est l’un des CDN les plus performants du monde. Il propose à ses utilisateurs un réseau de plus de 110 serveurs internationaux mais aussi une solution de sécurité complète. Le tout pour un tarif extrêmement bas.

KeyCDN

Pour terminer, voici KeyCDN. C’est un CDN accessible et performant qui va t’aider à booster la rapidité de ton site en un rien de temps. Il est présent sur tous les continents et propose un large éventail de fonctionnalités pour optimiser ton site ainsi que des outils de sécurité au top niveau.

Si tu recherches plus d’alternatives, ne manque pas notre comparatif complet des meilleurs CDN de 2024.

Prêt.e à booster la rapidité de ton site web ?

Fin ! Je viens de te partager absolument tous les meilleurs outils gratuits pour tester la rapidité de ton site et l’optimiser jusque dans ses moindres détails.

Comme tu peux le voir, les solutions ne manquent pas. Et les résultats des tests varient légèrement d’un logiciel à un autre. Il ne faut donc pas hésiter à en utiliser plusieurs afin de ne laisser passer aucune opportunité d’optimisation.

En tout cas, quelles que soient les performances actuelles de ton site, je te conseille d’installer un plugin de performance, de veiller à choisir le bon hébergeur et d’activer un CDN. Avec ces 3 composantes, tu devrais rapidement voir une belle évolution dans la vitesse de chargement de tes pages web.

Si tu souhaites monter en compétences en performance web, je te recommande de te former et de suivre des événements comme We Love Speed.

Si tu penses qu’on a oublié certains outils, n’hésite pas à nous en faire part dans la section des commentaires ci-dessous.